La nouvelle Âmekage

Quelques minutes après le départ du Raikage ce fut au tour d'Azuza d'arriver, comme lui elle avait usé d'une invocation afin de rejoindre rapidement son village natal. La vue de celui-ci l'avait au départ fait grimacé, ça n'avait pas bien changé mais elle avait déjà du mal à se repérer, heureusement le bureau du Kage n'avait ni été déplacé, ni changé. Elle l'atteignit bientôt sur le dos de son énorme oiseau, elle se rappelait même de la fenêtre par laquelle elle devait passer afin de faire une arrivée héroïque, malheureusement quelqu'un était déjà passé par là et la vitre était brisée. Le plan de la jeune femme étant de ralentir sa chute avec ses flammes pour pouvoir se poser sur celle-ci, son plan était un échec. Tout se passa très vite, elle ré envoya son invocation dans son monde avant d'activer ses flammes pour se propulser vers l'endroit où était sensé se trouver la fenêtre mais elle s'aperçut au dernier moment qu'elle était brisée et qu'elle allait passer à travers. Elle désactiva ses flammes avant de passer à travers ce trou, venant se prendre violemment le mur en face de cette fenêtre. Elle avait amorti le choc avec ses membres mais était retombée au sol comme morte, mon corps ne bougeant pas durant quelques instants était inquiétant pour les personnes présentes dans la pièce, elle avait créer un petit cratère dans le mur alors on pouvait se douter de la violence du choc. Son corps était enveloppé dans un cape cachant quelques peu ses formes féminines et son visage caché sous un masque mais on devinait à ses longs cheveux blancs qu'elle était certainement une femme. Les membres s'attroupèrent autour de la jeune femme semblant choqués par ce qu'il venait de se passer mais Azuza se releva d'un bond en tapotant ses vêtements poussiéreux comme si de rien était, le choc avait dû attirer l'attention.

Elle vu une femme de Kumo ainsi que les détestables membres du conseils qui chuchotaient dans leur barbe des mots qu'elle n'entendait pas, résultat elle préféra garder son masque, il serait un peu trop choquant de leur dévoiler son visage tout de suite même si peu de gens avaient des cheveux comme les siens. Elle s'apprêta à prendre la parole après un bref salut de la main droite mais fut rapidement stoppée dans son élan :

- Qui es-tu ?! Déclines ton identité ! On ne laissera pas ce pays à un inconnu !

Elle soupira, elle qui comptait garder le secret encore un peu ne pouvait pas les ignorer, ces gens-là étaient tellement grognons; ils n'avaient pas changé. Elle retira avec délicatesse son masque sous les yeux étonnés des membres du conseil bouche-bée. Elle sourit intérieurement en pensant "Ahah, c'est l'effet que mon physique vous fait ?" mais se retint de lâcher ce sourire devant eux, ils n'étaient pas près à rire apparemment vu la manière dont ils la dévisageait.

Le tigre de glace de Aizawa était plus rapide encore que mon dragon ou mon aigle Ninja. Arrivé au pied du bâtiment, il monta à la verticale, comme si la gravité n'avais pas d'effet sur lui.. Il monta jusqu'à la vitre brisée, me déposa à l'étage. J'arrivais devant tout le petit monde. Je regardais Aizawa, elle me dit un clin d'œil, puis fit un petit geste : le tigre de glace se dissipa en un petit vent glacé.. Il y avait azuza et le conseil.
Celui ci très agacé, commença à s'agiter. Mais eux aussi commençait à m'énerver sérieusement. Je m'approche de l'un d'eux, le prend par le col, le soulève et le plaque contre le mur.

- Vous êtes tellement incompétents que sa fait dix ans que vous êtes censés retrouver un chef Ninja pour le village. C'est en grande partie à cause de sa que votre village ne connais que des troubles : personne ne fait respecter la loi. Et quand les autres pays mènent une guerre sur votre sol, personne n'est là pour défendre vos terres. Sa ne me regarde absolument pas, en dehors du fait que vos troubles seront les miens si, comme je vous le rappèle, il n'y a pas si longtemps, deux réceptacles on tenté de prendre le pouvoir. Qu'est ce qui les empêche de venir foutre le bordel chez moi, par témérité? Ainsi, je vous ai retrouvé un chef de village compétent, qui a a cœur de protéger sa patrie et suffisamment puissant pour que plus aucune guerre ne soit menée sur vos terres. ET VOUS VOUS PAYEZ LE LUXE DE VOUS PLAINDRE?

Aizawa s'approcha de moi, et pris mon bras qui tenais le type du conseil. Je relâcha alors le membre du conseil. Elle avait raison, je m'étais emporté.

- Voici les contres formulaires que je vous ai fait remplir de force la dernière fois. Il stipule le retrait immédiat des forces de kumo de votre village sans préavis. Plus aucun membre de kumo ne sera présent à la tête du village d'âme. Je signe maintenant, je ne veux plus revoir avant un moment. Mais je vous préviens, au moindre problème, je reviendrais..

Je me tourna vers azuza.

- Je sais que tu feras un bon chef de village. J'ai confiance en toi. Je m'excuse, mais comme la dernière fois, le hokage me pose des questions : je ne devrais pas être ici mais plutôt sur un siège à attendre les candidats de l'examen chunin.. Si tu a la moindre question, mon village est à côté du tien, passe quand tu veux. A la revoyure !

Je lui dis un petit signe de main, puis Aizawa sur mes talons, je sauta dans le vide.

- Hyoton, le dragon blanc millénaire!

Elle créa un grand dragon juste en dessous de nous. Je me lev dessus, puis utilisa la répulsion céleste pour faire porter ma voix dans tout le village :

- C'est votre Raikage qui vous parle. A tout les hommes de la quatrième division, notre mission à âme est terminé, tout le monde rentre au bercail. Je vous attends en formation devant les portes du village d'ici cinq minutes.

D'en haut, le spectacle de mes hommes était impressionnant : ils couraient se ranger en ordre de toit. Quand ils furent rassemblés, j'entendis le chef beugler :

- L'homme ton, le ton pour le chant le volontaire!!

- "Que suis je donc sur cette terre..."

- Pour une marche au pas cadencé, direction les portes du village, départ en chantant, marche.

Et la section partit au pas en chantant.. Même d'en haut on entendais gueuler le "un, deux, un deux, deux, deux, deux!!" du chef ..
Je les suivait, me régalant de tant de discipline..